Le Festival » Les lieux
Tu foules la terre sans même t'apercevoir
que chacun de tes pas fait naître un jardin
Claudio Pozzani (Italie)
LE VILLAGE DU FESTIVAL
entre Quartier Haut, ancien quartier des pêcheurs
et jardin du Château d’Eau
Installé au cœur de Sète, dans le Quartier Haut, l’ancien quartier des pêcheurs historiquement lié aux origines de la ville et que sa situation à mi-pente sur le mont Saint-Clair tient à l’écart du flux estival des vacanciers venus séjourner sur les plages, le Festival investit les lieux du quotidien, les jardins (publics ou privés), les places, les rues, les parvis de l’église Saint-Louis, du lycée Paul Valéry, la chapelle du Quartier Haut …
La majeure partie des rencontres et des spectacles poétiques se déroule dans un périmètre inscrit entre la place Léon Blum (dite place du « Pouffre », devant la Mairie), le jardin du Château d’Eau et la Grande Rue Haute, la plus ancienne rue de la ville qui, de la rue Paul Valéry au Cimetière marin, mêle anciennes maisons de pêcheurs et ateliers d’artistes, symboles conjugués de l’identité et de l’histoire de la ville ainsi que du dynamisme de son ouverture à l’art actuel.
Des rendez-vous privilégiés sont par ailleurs proposés au public dans des lieux extérieurs à ce quartier qui, autant par leur forte identité que par leur spécificité patrimoniale, justifient d’accueillir des temps forts du Festival : Théâtre de la Mer, mont Saint-Clair, jardins du Musée Paul Valéry, phare du Môle Saint-Louis, Brise-lames ou bien encore les bateaux.
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14 rue Ribot
PrésentationPrès de la place du Pouffre (Place du Livre), sur le trottoir ombragé de la rue Ribot, l’association Autour de la gravure dirigée par Annie Mahé-Gibert anime chaque jour, en collaboration avec l’association Concer’thau un atelier d’écriture et de gravure. Cette mise en commun, spécialement pour le Festival, de deux initiatives associatives s’intitule Paroles gravées. -
31, quai du Général Durand (au pied de l’escalier face à l’Office de Tourisme)
PrésentationLieu de départ pour Spectacle déambulatoire -
Voiles Latines, départ Môle Saint-Louis, base Eric Tabarly
PrésentationL’association des Voiles Latines de Sète et du Bassin de Thau œuvre à la sauvegarde d’un patrimoine maritime en voie de disparition. Anciennes nacelles, vieux pointus, bateaux- bœufs ou catalanes sont patiemment restaurés dans les chantiers de la Plagette où l’on cherche non seulement à refaire naviguer ces respectables embarcations à voiles, mais aussi à transmettre les anciens gestes des chantiers navals en bois, du matelotage et des voileries. Pendant le Festival, plusieurs bateaux prendront le large simultanément, embarquant poètes et public pour une lecture en mer. -
Barques Cettarame, Départ quai de la Résistance (au pied du café Le Tabary’s).
PrésentationL’aviron à l’ancienne, tel qu’il se pratiquait sur les chaloupes et les petites embarcations de pêche, revit à Sète depuis 1995, grâce à l’association Cettarame.
Tout a commencé lorsque fut découverte à la Plagette une épave de barque "à la cettoise" (les barques pointues de Sète sont plus ventrues et les rames moins effilées que celles de l’aviron classique). A défaut de pouvoir réparer ou reconstruire cette coque traditionnelle, il en fut réalisé un moulage en résine. Ainsi a-t-il été possible de redonner vie à ce mode écologique de propulsion et, surtout, d’en faire un sport populaire, d’organiser des championnats. Avec cinq barques identiques (600 kg par unité) pour Sète, deux pour L’Estaque, deux pour Gruissan et une pour Mèze, des compétitions farouches mais fort sympathiques, ont lieu plusieurs fois par an. A Sète, les quartiers s’affrontent dans des défis qui se terminent par des fêtes mémorables. Les équipages (six rameurs et un barreur), de blanc-rayé vêtus, s’entraînent tout l’hiver sur les canaux. Pendant le Festival, ils invitent généreusement poètes et public à une promenade poétique sur le Canal Royal.
Cettarame, 17 rue Révolution. Tél 04 67 51 22 95. http://cettarames.over-blog.com/ -
Bassin Place Aristide Briand
PrésentationLa place fut baptisée par délibération du 19 mai 1932, année même de la mort d’Artistide Briand, neveu de Jules Verne, orateur remarquable, onze fois président du Conseil et quinze fois ministre des Affaires étrangères, prix Nobel de la Paix en 1926. Bordée d’escaliers sur l’ensemble de son périmètre, elle a compté deux bassins, disparus au début du XXe siècle. Réaménagée en 1976 et 1987, elle accueille de nouveau un bassin et un marché forain perpétuant une tradition qui remonte au siècle passé, avant la construction des halles. -
Brise-lames
PrésentationLe brise-lames protège des fureurs méditerranéennes ce port avancé qu’est la ville de Sète.
Après avoir été construit en 1673, il a connu plusieurs transformations au cours des trois derniers siècles. Ouvrage architectural armé de canons lourds, il maintenait également en quarantaine les nouveaux arrivants, notamment lors de l’épidémie de choléra de 1884. A la fois poste d’observation et digue de protection, le brise-lames fût et reste un élément essentiel du port et du paysage sétois. Long de près de 4km, fait de pierres taillées, d’entassements de cubes et de tétrapodes de béton, il symbolise autant le défi humain face à la puissance des éléments qu’il invite à l’évasion. -
Casa de España. Salle des Saint-Clairiens- 1222, chemin de Saint-Clair. Plan 35
PrésentationBientôt disponible... -
Chapelle du Quartier haut, Grande Rue Haute
PrésentationChapelle de l’ancien convent des religieuses de Saint-Maur dont l’imposante construction du XVIIIe siècle est située au n° 42 bis de la Grande Rue Haute.
A partir du début du XXe siècle, elle fût désacralisée et connut une nouvelle affectation dont beaucoup de Sétois se souviennent encore, puisqu’elle fut transformée en atelier du collège technique et surnommée L’école pratique. On y enseignait la menuiserie, la chaudronnerie, la serrurerie… Propriété de la Ville de Sète, elle fût récemment réaménagée en un bel espace d’expositions, qui accueille notamment, au mois de mai, le Festival de photographies ImageSingulières. -
Cour du Lycée Paul Valéry
PrésentationEn 1836, la ville fait l’acquisition d’un terrain où l’année suivante est créé un pensionnat pour garçons, qui devient collège communal en 1844. Depuis sa reconstruction au début du xxe siècle, il est doté d’une porte monumentale encadrée de colonnes surplombant un escalier qui domine la rue Paul Valéry et offre un remarquable ensemble de cours en terrasses. Il devient lycée en 1966. -
Dans les rues
PrésentationLes rues du Village du Festival deviennent jardins et, outre les rencontres poétiques, accueillent installations, performances, animations de rue, guinguettes… -
Départ à bord du Canauxrama, quai Général Durand
PrésentationBientôt disponible... -
Départ des barques quai de la Résistance (au pied du café Le Tabary’s).
PrésentationLecture en barque sur le Canal Royal En collaboration avec l’association Cettarame -
Eglise Saint-Louis
PrésentationBientôt disponible... -
Espace Jean Vilar, 2bis rue Alsace Lorraine
PrésentationLa Maison Jean Vilar a été créé en 2012 à l’occasion des célébrations du centième anniversaire de la naissance du comédien / metteur en scène de théâtre. Jean Vilar a vu le jour dans cet immeuble ouvrant au Nord sur la rue Alsace-Lorraine et au Sud sur la rue Gambetta, dans lequel se trouvait l’échoppe de ses parents. -
Etang de Thau
PrésentationL\'étang de Thau est une lagune séparée du Golfe du Lion par un cordon de sable littoral reliant le volcan d\'Agde et le mont Saint-Clair. Il se prolonge à l\'Est par les étangs des Eaux-Blanches et l\'étang d\'Ingril de Frontignan, aujourd\'hui partiellement comblé. À l\'ouest, on trouve l\'étang et le marais du Bagnas, propriété du Conservatoire du littoral et réserve ornithologique protégée.Au lieu-dit « les Onglous », dans la commune de Marseillan, le canal du Midi débouche dans l\'étang de Thau, qui le relie de ce fait au port de Sète et à la mer Méditerranée. Le canal du Rhône à Sète le prolonge jusqu’au Rhône à partir de la Peyrade. -
Grande Rue Haute
PrésentationLa Grande Rue Haute est la première rue à avoir été tracée au XVIIe siècle. Elle dominait le port ainsi que les carrières du roi et du Souras Bas qui alimentaient en pierres de taille l’immense chantier du môle et du port. Elle était habitée par les « travailleurs à la jetée » puis, au XIXe siècle, presque exclusivement par les pêcheurs d’origine napolitaine. Elle accueille aujourd’hui de nombreux ateliers d’artistes. -
Halles de Sète, parvis rue Gambetta
PrésentationConstruites dans le style Baltard, en fonte et en verre, par l\'architecte montpelliérain Léon Etienne Rosiès entre 1887 et 1889, inaugurées en 1890, les Halles sont peu à peu devenues le cœur de la sociabilité sétoise. Elles sont détruites dans les années 1970 pour être remplacées par un bâtiment multifonctionnel de quatre étages, en béton, auquel sont venus se greffer un important parking et une salle polyvalente. -
Impasse Brouillonnet
PrésentationSur le côté impair de la Grande rue Haute, se dresse l’église décanale Saint-Louis édifiée d’après les plans de l’architecte Charles-Augustin Daviler en 1695 et consacrée en 1703.
Construite sur le roc face à l’Est, elle est le plus ancien monument de Sète. Elle a été embellie et modérément transformée à la fin du XIXe siècle, puis entièrement restaurée en 1986 et classée par les Monuments Historiques en 1989.
A l’ombre de l’imposant mur sud de l’église Saint-Louis, la rue Brouillonnet descend de la Grande Rue Haute, vers le petit quartier du Plateau, en se terminant par une volée de marches de pierres. Elle tient son nom d’une famille d’illustres maçons dont certains descendants, Jean à la fin du XIXe siècle puis Marie-Louise durant la seconde Guerre mondiale, eurent d’importantes responsabilités, sans qu’il soit attesté que cette rue porte ce nom par égard envers leurs hauts faits. Le quartier comptait vraisemblablement de nombreuses personnes liées à cette famille. -
Impasse des Provinciales
PrésentationL’Impasse des Provinciales doit son nom aux dix-huit lettres écrites pour la défense des jansénistes de Port Royal par Blaise Pascal, dont la rue adjacente porte le nom. Le fond de cette impasse est occupé, sur la gauche, par imposant immeuble, l’ancien Palais de justice maritime construit en 1730, dont le jardin est aujourd’hui dominé par la cour du Centre d’Information et d’Orientation du Ministère de l’Education Nationale. -
Jardin 14, rue Louis Blanc, Résidence/Habitat Jeunes
PrésentationParallèle aux rues Garenne et Paul Valéry, la rue Louis Blanc (1811-1882) évoque l’homme politique français, théoricien d’une organisation socialiste du travail. Comme nombre des immeubles sétois, celui du numéro 14 de la rue abrite un grand jardin insoupçonné. -
Jardin 36 rue Paul Valéry
PrésentationAchetée en 1929 par la Croix Rouge, cette bâtisse imposante était surnommée à Sète La Goutte de lait en référence à l’ancien couvent qu’elle abritait et qui venait au secours des indigents. Une cour carrée, plantée de deux terre-pleins arborés, offre ombre et calme durant la montée de la rue Paul Valéry. -
Jardin 5 rue du Génie
PrésentationSitué dans un bel immeuble bâti à la fin du XIXe siècle par Antoine Gour, architecte de la ville, qui créa aussi le Théâtre Molière. Au fond du couloir d’entrée, derrière des grilles ouvragées, s’ouvre un large jardin particulier, entouré de hauts murs, à l’ombre d’un imposant micocoulier. -
Jardin Angle Grande Rue Haute/rue Garenne
PrésentationJardin aménagé en 2015 à l’emplacement d’un immeuble insalubre situé à l’angle de deux des rues les plus anciennes du Quartier Haut. Il contribue désormais à l’agrément de l’un des lieux les plus densément peuplés de la ville. -
Jardin de la Tortue, Trou de Poupou (impasse Canilhac)
PrésentationL’impasse Canilhac pénètre depuis le lycée Paul Valéry à l’intérieur de la cité par une porte jadis fermée tous les soirs. Si le nom de l’impasse est dû à une famille sétoise propriétaire de terrains voisins, la tradition locale la baptisa Trou de Poupou en souvenir d’une certaine Lisa de Poupou habitante des lieux.
Au fond de l’impasse se trouve un jardin appartenant aujourd’hui à l’école Saint-Vincent, qui fut baptisé « jardin de la tortue » par plusieurs générations d’écoliers en raison de la présence d’une tortue qui y était abritée. -
Jardin du Château d’Eau
PrésentationLe jardin du Château d’Eau est un jardin - réservoir construit en 1866, après le raccordement de la ville aux sources d’Issanka en 1863. Le maire d’alors fit appel à un artisan pour créer un décor grotesque en fausses pierres, dans le goût de l’époque. Paul Valéry raconte qu’enfant, il faillit se noyer dans le bassin de Neptune quand la nurse chargée de le surveiller n’eût d’yeux que pour un beau jeune homme. -
Jardin du Presbytère, 10 rue Villaret-Joyeuse
PrésentationLe Presbytère de l’église Saint-Louis fût construit sur les terre-pleins du chantier de la décanale en 1748. Son jardin, qui surplombe le port et la mer, le relie à l’Aumônerie, située au 75 de la Grande Rue Haute. On y accède par le n°10 de la rue Villaret-Joyeuse, qui porte le nom d’un amiral sétois mort à Venise en 1812. -
Jardin, 10 bis rue Jean Jaurès
PrésentationCet agréable jardin bordant la rue Jean Jaurès est celui d’un immeuble doté d’une double entrée, qui ouvre également sur le n°7 de la rue Alsace-Lorraine. Par son architecture, le bâtiment est caractéristique du renouvellement urbain de la ville de Sète et du réaménagement du quartier de l’Esplanade à la fin du xixe siècle. L’entrée principale est surmontée du monogramme AF, désignant le négociant en vin Auguste Falgueirettes qui en fut le propriétaire. -
Kiosque, place Aristide Briand
PrésentationDatant de 1891, le kiosque Franke est dû à la générosité d’un donateur d’origine brémoise, Johan Franke, né le 24 février 1809 et installé à Sète vers 1840 pour créer une maison de vins. Il appartenait à une ancienne famille de négociants allemands ayant établi depuis la fin du XVIIIe siècle des liens commerciaux avec la région languedocienne et le port de Sète. Amateur de musique et compositeur à ses heures, Johan Franke offrit à sa ville d’adoption ce monument, érigé par l’architecte Léon Rosiès et situé face à la maison familiale. -
Librairie l'Echappée Belle, 7 rue Gambetta
PrésentationBientôt disponible... -
Lieu à préciser
PrésentationLe lieu du concert, du spectacle ou de la manifestation sera précisé ultérieurement.. -
Open Space, 8 rue Garenne
PrésentationInstallée dans un local anciennement occupé par une menuiserie, la galerie associative Open Space a ouvert ses portes en 2005 après une phase de travaux de réhabilitation. Située au centre-ville, rue Garenne, près de l’église Saint-Louis, dans le secteur historique et populaire du Quartier Haut, elle accueille, tout au long de l\'année, des expositions, des projections vidéo, des lectures, des conférences consacrées à l\'art contemporain, des résidences de création, des dîners concert ainsi que des performances artistiques. -
Panoramique Saint Clair
PrésentationLe Panoramique Saint Clair se développe au faîte de l’île, à 182 mètres d’altitude. Le mont Saint Clair, éperon rocheux avancé en Méditerranée, donne à l’île singulière un aspect de gros cétacé quand on l’observe du large. C’est sans doute cette forme assez précise qui a donné à la ville son nom (Sète s’écrivait Cette jusqu’en 1927, de cétacé) et ses armoiries (une baleine crachant des boulets de feu), bien que cette étymologie ne soit pas définitivement attestée. Le panoramique offre une vue impressionnante sur la ville, les ports, la mer et sur l’étang de Thau. -
Parking Médiathèque (Place Joseph Soulet)
PrésentationBientôt disponible... -
Parvis chapelle du Quartier Haut
PrésentationLa Chapelle du Quartier Haut est, depuis sa restauration, un lieu culturel vivant du Quartier Haut par son accueil d’expositions durant toute l’année. Située face au chevet de l’église Saint-Louis, elle ménage un petit parvis élargissant à ses pieds la Grande Rue Haute. Habituellement réservé au stationnement, il devient pendant le Festival un des lieux très vivants du « Village du Festival ». -
Parvis de l’Eglise Saint-Louis
PrésentationBien que dessiné dès 1751, le parvis de l’église décanale Saint-Louis n’a été édifié qu’en 1805, un siècle après la construction de l’église. -
Parvis du Lycée Paul Valéry
PrésentationConstruit entre 1890 et 1896 sur les fondations d’un ancien pensionnat, le lycée Paul Valéry fut d’abord un collège pour garçons jusqu’en 1922. Il devînt alors mixte, puis lycée en 1962.
Son parvis et sa porte monumentale dominent la rue Paul Valéry et ouvrent une perspective sur le port et la mer. -
Patio de la Médiathèque, boulevard Danièle Casanova
PrésentationBientôt disponible... -
Phare du Môle Saint Louis
Présentation... -
Place de l’Hospitalet
PrésentationLa place de l’Hospitalet est le lieu central du Quartier Haut. La terrasse du café Le Social ouvre sur le port en contrebas et sur la Méditerranée. Terrain de pétanque confortable, maisonnettes basses et mûriers généreux, la vie sétoise est ici résumée. Le nom de la place vient d’un ancien hôpital construit en 1693, qui cessa son activité au XIXe siècle et dont les pierres de taille servirent à construire les quais du Canal maritime et du Nouveau bassin. -
Place des Herbettes
PrésentationBientôt disponible... -
Place du Livre
(Place du Pouffre/Léon Blum)PrésentationAu cœur de Sète, face à l’Hôtel de ville, la place Léon Blum (dite Place du Pouffre) offre l’ombre de ses majestueux platanes. Dès le XVIIe siècle, un puits occupait son centre. Il fut remplacé par un bassin en fonte célébrant les sources d’Issanka, couvert ensuite par un marché puis par un parking, pour finalement laisser la place, depuis 1987, à une pieuvre aux tentacules dressés, réalisée par le sculpteur sétois Pierre Nocca. -
Plage de la Corniche (Crique de l'Anau)
PrésentationLes criques du Port Lanau font face au soleil levant. Petites plages de sable et de galets se succédant au pied d’une falaise rouge, les trois criques du quartier de la Corniche attirent les baigneurs matinaux. -
Rue des Trois Journées
PrésentationAprès avoir été successivement nommée rue Saint-Louis, puis rue de l’Egalité, puis à nouveau rue Saint-Louis, elle fut baptisée Rue des Trois journées en hommage aux Trois Glorieuses des 27, 28 et 29 juillet 1830 qui poussèrent Charles X à abdiquer. Insurrection pour la liberté d’expression, la Révolution de Juillet fut illustrée par Delacroix dans son célèbre tableau La Liberté guidant le Peuple.
La rue des Trois Journées est le trait d’union entre le quartier du bas de ville et le Quartier Haut, dominé par l’église décanale Saint-Louis. -
Rue des Trois Journées (au pied de l'église Saint Louis)
Présentation... -
Rue du Palais et rue Pierre Brossolette
PrésentationBientôt disponible... -
Rue Gambetta (partie piétonne)
PrésentationLa rue Gambetta (1838-1882) évoque l’avocat libéral, ennemi de l’Empire, député qui proclame la République le 4 septembre 1870. Jean Vilar naquit en 1912 dans cette rue devenue piétonne en 1980, où les Sétois ont toujours aimé à déambuler. A Sète, l’expression « faire la rue Gambetta » signifie ainsi effectuer une promenade en ville. -
Rue Garenne
PrésentationLa rue Garenne qui part de la rue du Palais, près de la place Léon Blum (Place du Pouffre), pour monter se perdre sur les contreforts du Mont Saint-Clair par la rue Garenne Prolongée, doit sans doute son nom à la famille Garonne, propriétaire de parcelles sur ces lieux, dont pères, fils ou neveux ont largement contribué aux premiers conseils municipaux de la ville dès sa création. -
Rue Jeanne d’Arc
PrésentationLa rue Jeanne d’Arc relie les marches de la décanale Saint-Louis à la Grande Rue Haute, invitant les passants à se rendre sur le parvis de la Chapelle du Quartier Haut. Devant à l’origine son nom de « rue des Sœurs » au couvent des dames de Saint-Maur qui la dominait, elle devient rue Jeanne d’Arc en 1883 et conserve, dans une niche à l’angle de la rue Pascal, une petite statue de Jeanne d’Arc. -
Rue Rapide
PrésentationElle fait un lien direct à forte pente entre le Plateau, au bas du Quartier Haut, et la fin de la Rue Mario Roustan au bord des quais, débouchant à deux pas de l’Office de Tourisme. Petite ruelle très étroite, elle est bordée de maisons typiques dont certaines abritent des jardins surélevés ou l’on trouve parfois un puits. Sa pente est telle qu’elle a longtemps porté le nom de Rompe-Cul. -
Rue Villaret-Joyeuse
PrésentationLa plus latine des rues de Sète, la rue Villaret-Joyeuse, qui surplombe les anciennes carrières du roi, offre une vue magnifique sur le port et la mer. Elle doit son nom à l’amiral Louis Thomas Villaret-Joyeuse, né en 1747 à Auch, qui fût un héros de la colonisation française. Capitaine et commandant de nombreux navires, il se distingua notamment par sa défense acharnée de Pondichéry à bord de son trois mâts La Pintade, une flûte hollandaise bien armée. Sa carrière le conduisit vers de nombreuses rives : Antilles, Cayenne, Saint-Domingue, Ile Maurice, Bengale, Pondichéry, Mahé, Coromandel, Madagascar, la Martinique où il fût gouverneur, et, finalement, Venise où Napoléon Ier le nomma en 1811 et où il mourut d’une péritonite en juillet 1812. -
Rue Villaret-Joyeuse - Café Le Social
PrésentationHaut lieu du Quartier Haut, le café Le Social accueille les poètes chaque matin pour une lecture et ouvre la terrasse de sa guinguette installée spécialement pour le Festival. -
Tente caïdale, haut du Jardin du Château d’Eau
PrésentationLa terrasse recouvrant le réservoir du jardin du Château d’Eau (construit en 1866) accueille pendant le Festival une tente caïdale, réservée aux conteurs.La tente caïdale, ou tente Makhzen, était à l’origine utilisée par les notables lors de leurs déplacements. Très répandue aujourd’hui au Maroc pour les cérémonies, les fêtes officielles et les mariages, elle se caractérise à l’extérieur par sa couleur blanche sur laquelle se détachent des motifs noirs évoquant le gandil (lampe à huile) et à l’intérieur par une élégante décoration alliant velours rouges, verts et ors, témoignant de la qualité de l’accueil réservés aux hôtes. -
Terrasse du bar du Plateau-Rue des 3 journées
PrésentationAu rez-de-chaussée d’un immeuble construit en 1872, le Bar du Plateau a toujours été le Bar du Plateau. De belles photos le montrent en 1906 ou 1912, la terrasse bondée de pêcheurs du Quartier Haut, trimbalant leurs paniers d’osier remplis de poissons. Rebecca, actuelle propriétaire, reprend ce café dans les années 70 et ne change rien, comme pour garder cette ultime mémoire. Aujourd’hui rendez-vous d’artistes, la salle de séjourdu bar affiche la devise de Rebecca : Accueille bien l’étranger et tu ne seras toi-même étranger. -
Terrasse du Théâtre de Poche, Grande Rue Haute
Présentation... -
Terrasse Panoramique, 7 rue Caron
PrésentationAutrefois dénommée rampe de Caron à cause de la déclivité par paliers qui caractérise ce secteur, la rue Caron longe le bas de la place de l’Hospitalet entre les escaliers dits « les 80 » et ceux de la rue Elie d’Elia. Les immeubles qui bordent ce côté-là de la place offrent, sur leur façade opposée, une vue magnifique sur le port. -
Théâtre de la Mer
PrésentationSitué sur la promenade du Maréchal Leclerc, le Théâtre de la Mer - appelé aussi Théâtre Jean Vilar en hommage à cet illustre Sétois - est un ancien fort militaire, le fort Saint-Pierre, construit en 1710 par l’ingénieur Antoine Niquet pour mieux protéger la ville après une violente attaque des Anglais qu’elle avait connue quelques années plus tôt. En 1959, alors qu’il était en ruines, la municipalité décida de le restaurer et de l’aménager en théâtre. -
Théâtre de Poche, Grande Rue Haute
PrésentationAu n° 29 de la Grande Rue Haute, Le Théâtre de poche, dirigé par France-Jehanne Lee, est une salle intimiste de 60 places privilégiant la proximité du public avec les artistes. Il est la seule salle de spectacles privée de Sète. Une programmation dense et variée, accueillant chaque année 60 compagnies professionnelles de France et de l’étranger pour une moyenne de 150 représentations, l’a fait reconnaître comme l’une des salles de spectacles les plus éclectiques et les plus dynamiques de la région. Pendant le Festival le Théâtre de poche ouvre ses portes et installe une scène ainsi qu’une guinguette dans la rue. -
Vieux Gréement Le Jusqu’au bout, quai de la Criée
PrésentationLe Jusqu’au Bout, un ketch aurique dundee de 18m, est un vieux voilier de pêche au thon en Atlantique construit en 1949. Il a écumé le golfe de Gascogne et les côtes d’Afrique de l’Ouest avant d’être une première fois abandonné au début des années 1970. En 1975 il est sauvé de la destruction et affecté à la plaisance. Il baroude alors en Méditerranée, faisant escale en Grèce, en Turquie, en Israël, en Syrie… et finit une seconde fois sa vie à Port La Nouvelle. Il y reste quelques années, devient une épave, jusqu’à ce que son propriétaire actuel ait le coup de foudre pour lui en 1996 et décide de le restaurer entièrement à Marseillan, pour enfin le faire naviguer de nouveau. -
Voilier Le Laisse Dire, départ bout du Môle Saint-Louis, base Eric Tabarly
PrésentationLe voilier le Laisse dire, un plan Nivelt de 16,60 m en aluminium spécialement aménagé pour le public handicapé, appartient à l’association Cap au large dont le but consiste à promouvoir la pratique de la voile pour les personnes handicapées et défavorisées et, en général, comme moyen d’intégration sociale. Cap au large a été créée en juin 1996 par trois amis demandeurs d’emploi qui avaient dès le départ un objectif commun : rendre la voile accessible à tous les publics. Depuis sa création, Cap au Large a accueilli et fait naviguer plusieurs milliers de personnes handicapées, des adultes, des enfants, des jeunes en difficulté, des personnes valides.
Grâce à Cap au large, le public du festival peut profiter de lectures en pleine mer à l’occasion de deux promenades en mer quotidiennes, d’une durée de 3 heures chacune. -
Voilier La Maria Gilberte, Départ Quai d’Alger (face rue de la Savonnerie)
PrésentationConstruite en 1944, d’une longueur totale de 25,40 mètres et d’une longueur de coque de 20 mètres, La Maria Gilberte est un ancien thonier de L'Ile d'Yeu et un des derniers témoignages de l’importante flotte atlantique (île d’Yeu, île de Groix, Concarneau). Construite au Sables d’Olonne, elle appartient à la dernière génération des dundees-thoniers et peut accueillir à son bord un équipage de 16 personnes. Elle est amarrée à Sète toute l’année.